HIJABILADIES

LA SOLIDARITE EN ISLAM

 

 

Nous avons toutes eu besoin un jour ou l'autre d'une aide, physique, psychologique, matérielle, spirituelle, etc.... et lors de ces moments difficiles, ou il n'est pas aisé de demander de l'aide, parfois certaines personnes font preuve d'une grande solidarité et de compassion et par cette main tendue ils nous prouvent combien ils nous aiment et combien leur foi est grande. 

 

 

Car l'islam recommande la solidarité, la bonté mutuelle et l'éthique. Ce principe de solidarité est consolidé par les dits du Prophète saws qui dit : "Dieu viendra en aide à son serviteur tant que ce dernier sera disposé à aider son prochain."

 

 

En effet nous devrions tous nous sentir concerné quand l'autre souffre car nous faisons partie de la même oumma (communauté) et nos relations et sentiments de solidarité entre nous sont comparables à un seul et même corps; et si un organe ou un membre de ce corps est atteint d'un mal, c'est tout le corps qui souffre.

 

 

"Le croyant est pour son frère croyant comme un mur dont les briques se renforcent les unes les autres"."Je le jure par Celui qui détient ma vie entre Ses mains que personne n'entre au Paradis s'il n'assiste pas son voisin qui est dans la détresse". Ce dernier hadith a le mérite d'établir un lien de solidarité, non seulement entre les croyants, mais entre les êtres humains sans distinction de confession. Car chaque être humain est la création d'Allah.

 

 

S'aimant dans l'Amour de Dieu et de Son Prophète, nous formons un même édifice, un même corps. Qu'une joie ou qu'une peine atteigne un seul d'entre nous,et nous devrions l'accompagner.

 

 

C'est vrai parfois il nous arrive de ne même pas lever les yeux vers une mains tendues dans le métro ou en sortant de la mosquée: on se dit "j'ai déja donné!" ou "encore un!!" Mais notre individualisme et notre égoisme rend notre coeur malade et faible.

 

 

Nous perdons en vue l'esssentiel celui de reconnaitre que tout est à Dieu et donné par Lui. Et qu'a chaque moment il peut décider de nous le reprendre. Lorsque nous réalisons cette vérité, nous laissons de côté nos propres intérêts et nous tournons davantage notre regard sur la communauté.

 

 

Cette notion de partage et de solidarité est une des valeur qui m'a fait aimer l'islam.
Convertie, je ne cesse de ressentir, soubhanallah, les bienfaits de notre belle religion et les préceptes qui visent à entretenir les notions d'aide, de partage, et de grande fraternité entres musulmans.
En Islam, la philosophie du partage est inscrite dans une multitude de sourates du Saint Coran dont notamment :
"Entraidez-vous dans la bonté (partage) et la piété et point dans le mal et l'agression"
et elle trouve son expression dans plusieurs notions : la notion del'Oumma, la zakat*, kafalat al-muhtaj*, kafalat al-yatim*.

 

 

L'Oumma ou «la Nation des Croyants »: C'est une notion selon laquelle les musulmans sont tous égaux devant Dieu en dépit de leurs différences ethniques, linguistiques, matérielles ou géographiques ; ce qui les distingue les uns des autres, c'est leur degré de piété et de croyance.
Ainsi, le concept de la notion d'Oumma est le partage.
Illustré par un hadith du Prophète Mohammed, que la paix et le salut soient sur lui :
"Quant un membre on une partie du corps humain est attaqué par un mal (microbe ou virus) tout le corps vole au secours de cette partie sans hésitation."
Ce hadith imagé montre l'importance du partage et de la solidarité en Islam.

 

 

Cette solidarité agissante entre les musulmans de différentes contrées et culture trouve son ultime expression durant la saison du Hajj, quand trois millions de croyants d'une centaine de pays du monde se trouvent côte à côte à la Mecque ou à Médine, dans un espace exigu, pour accomplir les rites du pèlerinage. Mashallah.
Ce rite est censé s'accomplir dans le partage et la solidarité et c'est ce que les pèlerins s'évertuent à accomplir avec verve.

 

 



*La Zakat: Taxe religieuse annuelle versée par le Croyant à baytal-Mal, à l'état islamique dont les fonds servent à combattre la pauvreté et l'exclusion dans la société. A la différence des taxes de l'Etat moderne,les taxes religieuses sont volontaires et leur non-paiement n'est pas réprimable par la loi!!!

*Kafalat al-muhtaj / kafalat al-yatim: C'est la prise en charge immédiate du nécessiteux et de l'orphelin par l'état islamique grâce aux fonds propres de cet état. Aussi le nécessiteux est pris en charge jusqu'à la fin de ses jours dans diverses institutions financées par les fonds de bayt-al-mal ou les legs religieux connus sous le nom des habous.
L'orphelin quant à lui est pris en charge jusqu'à l'âge de la majorité ou son insertion professionnelle dans la vie active en faisant usage des mêmes fonds. Les legs religieux ou habous sont effectués en nature ou espèces par des croyants auprès de l'état à des fins de partage et de solidarité. Ces legs soit sont anonymes soit portent le nom du mécène ou donateur.

 

 


le croyant qui s'emploie à effectuer des donations auprès de l'état pour des fins de partage est appelé en arabe mohsin « bienfaiteur », ce même mot est passé dans la langue française sous la forme de "mécèné"!!!

 

 

 




Donc, aujourd'hui, bien que la science ait poussé plus loin les frontières de l'ignorance et notre monde soit devenu, "un village planétaire", on se demande avec insistance est-ce que notre monde est vraiment un village?
Avec tout ce qu'on connaît du village: solidarité, chaleur, concorde, amitié,et amour, ou plutôt une "jungle" où seul le fort sévit et où tous les coups et les pratiques sont permis. Alors ressentrons nous chers frères et soeurs sur les valeurs fondamentales de l'islam et implorons le pardon de notre seigneur.



02/03/2009
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