HIJABILADIES

RAPPEL POUR MES SOEURS FILLAH


Les épreuves: Chatiment ou miséricorde?

 

Qui n'a pas rencontré des épreuves dans sa vie, qui nous accablent et nous affaiblissent?

Qui n'a pas un jour pleuré toute les larmes de son corps en se disant "pourquoi moi...???"

Car la tristesse, la blessure, l'épreuve nous submerge et semble ne plus finir...

N'oublions pas que les épreuves constituent une miséricorde de la part d'Allah. C'est le cas par exemple du Hadith qui affirme que les Prophètes (alayhimous salâm), ainsi que les personnes les plus proches d'Allah sont ceux qui sont les plus éprouvés dans ce monde.

A nous donc d'endurer avec patience et en ayant confiance et en acceptant la décision d'Allah. Ces épreuves ne seraient qu'une compensation pour les péchés commis...

On ne peut que s'incliner et méditer sur le comportement de certaines personnes qui accumulent les difficultés et qui malgré tout endurent avec patience et trouve de la sérénité au fond de leur cœur. Celles ci se retrouvent par la grâce d'Allah élevées dans leur foi et récompensée pour leur patience et leur confiance en dieu.

At-Tirmidhi rapporte d'après Abou Hourayraque que le Prophète sallah Allah alayhi wa salama dit : « Le croyant et la croyante ne cesseront de subir des épreuves à travers leurs personne, leurs enfants et leurs biens au point de rencontrer Allah complètement débarrassés de péchés » (rapporté par At-Tirmidhi, 2399 et déclaré authentique par al-Albani dans as-Silsila ar-Sahiha, 2280).

Ainsi les épreuves sont une miséricorde, pour accomplir un repentir sincère , se rapprocher d'Allah, et ainsi expier ses péchés. Elles nous conduisent à un examen de conscience pour diagnostiquer os défauts et nos erreurs passés..

Les épreuves sont des leçons à tirer, des enseignements qu'impliquent la foi en l'unicité absolue d'Allah, les croyances et la confiance en Allah. Car elles nous permettent de découvrir et de savoir que nous ne sommes que des esclaves faibles sans autres moyen ni force que ceux obtenus de notre Maître Allah le tout puissant. Ce qui nous pousse à nous confier à lui, réellement, et à nous réfugier auprès de Lui définitivement. Dans cet état, on se débarrasse du prestige, de la surestimation de soi, de l'orgueil, de la feinte et du laxisme. Et l'on est conscient d'être un pauvre qui se réfugie auprès de son Maître, un faible qui cherche la protection du Très haut.

Et pour finir...

L'on ne désire le paradis qu'après avoir goûté l'amertume de la vie d'ici-bas. Comment désirer le paradis quand on jouit tranquillement de cette vie ?

 



30/04/2009
0 Poster un commentaire

POUR ACCOMPLIR UNE BONNE PRIERE INSHA ALLAH



 

 


Etre sur un nuage… et pourtant juste sur un tapis : c'est ce qu'on aimerait tous vivre au moins 5 fois par jour, n'est-ce pas ?

Et c'est justement lorsque tu te dis : « Cette fois ci, je vais être bien concentré(e) », que te voilà bien évadé(e) dans tes pensées !…

Je vais donc te transmettre quelques pistes, de celles que j'ai aprises, al hamdullilah à Celui qui nous apprend ce que nous ignorons…

Vivons ensemble une prière, et voyons à chaque étape, ce dont nous devons nous souvenir.



I. Takbirat el ihram « Allahou Akbar »

Voilà que tu déplies ton tapis.

Tu es peut-être dans ta chambre, dans un grand salon, dans une mosquée ou encore au milieu d'un vacarme…Mais peu importe ton environnement, car tu vas l'oublier, tu vas l'effacer de ta conscience.

Comment ? Il est vrai que le plus simple serait de fermer les yeux, mais même si cela n'invalide pas ta prière, cela est déconseillé.

La meilleure façon, si tu y parviens, est de fixer un point sur ton tapis et de ne plus le lâcher, au point de t'y noyer.

Tu lèves les mains à la tête : « Allahou Akbar ».

Vas –y lentement…très lentement ! Prends le temps de réaliser ce que tu fais. Réalise-tu ce que tu dis ?

« ALLAH EST Le plus grand ».

Plus grand que toi que ta famille, ton environnement…

Plus grand que les plus grands des tyrans, les plus célèbres personnages…plus grand que tous ceux qui te veulent du mal…Il est aussi plus grand que la terre, puisque c'est Lui qui l'a créée !!!

Plus grand que les cieux et ce qu'ils peuvent couvrir, plus grand que la terre et ce qu'elle peut contenir…

Il est donc plus Grand que les problèmes qui peuvent submerger ton esprit !..

Alors en disant cela, tu es en train de dire qu'Il a plus d'importance que tout ce qu'il y a dans ce monde, que tout ce qui pourrait te traverser l'esprit…

En levant les mains et en disant « Allahou Akbar », tu es en train d'ouvrir les portes d'un monde où tu sera seul avec ALLAH
Et puis tu entres dans ce monde, tu fermes les portes derrière toi, pour ne plus rien laisser passer…seulement toi…et ALLAH.



II. La Fatiha…et des versets.

La Fatiha, cette sourate que l'on connaît si bien… mais que l'on comprend, pourtant, si peu…

Je ne t'en dirais pas plus sur son contenu : à toi, pendant toutes tes prières, de la méditer.

Ne t'es-tu jamais demandé pourquoi la récite-t-on à chaque Rak'at ? Pourquoi est-elle un pilier de la prière ?

Pourquoi nos lèvres et nos langues la récitent au moins 17 fois par jour ? Une autre sourate aurait très bien pu nous être demandée?

Le but de ta vie : découvrir, peu à peu, tous les jours, un peu plus, les profondeurs de cette sourate, et le mystère qu'elle cache…ou qu'elle révèle !

Et puis rappelle-toi que ce sont les paroles d'Allah qui sortent de ta bouche !

Mais au fait, pourquoi donc récites-tu des paroles d'Allah, devant Allah ?

A toi de répondre à cette question, à toi de réfléchir sur ce symbole.

Peut-être est-ce pour dire : « regarde ! Je T'aime tellement, que je ne me lasse jamais de lire tes « lettres », je les ai même apprises par cœur ! Et voilà, je les récite devant toi, de la plus belle des façons, pour te montrer combien Tes paroles me sont précieuses. Et, également, pour que Tu sois fier de moi ! »

Dans tous les cas, applique-toi bien. Ta langue mérite-t-elle de prononcer de si belles et divines paroles.. Ta langue est-elle si pure ? …

La moindre des choses est donc d'en prendre bien soin, et gare à toi de les écorcher ! Quelle honte devant Lui !

Et puis tu récites un verset, deux, ou plus…tu peux même réciter une longue sourate pour faire bonne impression !!!

Sache que chaque lettre est une hassanat, et chaque hassanat en vaux dix, et qu'Allah est le Miséricordieux.

Plus tu prends du plaisir, plus Il est satisfait.

Plus tu L'aimes, plus Il t'aime !

Plus tu te rapproches de Lui, plus Il vient vers toi !

Surtout, prends le temps de peser chacun des mots qui sortent de ta bouche.

Qui sait ? Peut-être que ce que tu dis te concerne directement ?

Les paroles d'Allah sont comme un océan, plus tu sais nager, plus tu y pénètres profondément.

Alors médite pendant ta récitation, cherche la signification, réfléchis sur ce qu'Il veut te montrer…et si tu n'y arrives pas, que tu ne trouves pas, alors persiste encore et encore...


III.Roukou'-Soujoud

Parfois tes récitations sont si longues et tes prosternations si courtes ! Pourquoi donc ? Ne sais-tu pas qu'alors que ton corps est incliné, tes péchés tombent de tes mains, de ton visage, de tes jambes.. Incline-toi, et laisse-les tomber ! Débarrasse-toi de tes erreurs, de ces péchés qui te hantent !

Profites-en !… Tu les vois presque se matérialiser et tomber autour de toi !

Tu as tellement envie de t'en débarrasser que tu ne veux plus te relever !

Mais ne t'inquiète pas, ce qui t'attend dans la suite de cette prière et encore mieux !

Lorsque tes jambes touchent le sol, que tes mains s'aplatissent à terre, et que ton front est au plus prés d'Allah : demande ! Demande tout ce que tu veux, tout ce que tu espères, tout ce dont tu rêves ! ALLAH est là, tu es là, face à ALLAH. Il t'écoute, tu n'as plus qu'à parler.

Il veut t'offrir, tu n'as plus qu'à demander !

Il te dit même : « Je ne me lasserai de répondre à mon serviteur, tant qu'il ne se lassera pas de Me demander ».

Il aime que tu Lui demandes, alors vas –y !…

Demande pour ta mère, pour ton père, pour tes frères et sœurs.

Demande pour celui ou celle qui est à ta droite en prière d'assemblée « Jama'a », et pour celui ou celle à ta gauche, et pour tous les musulmans !…

Demande pour nos morts qui ont fini le chemin d'ici bas, comme tu aimerais que l'on demande pour toi lorsque tu auras fini, à ton tour, cette partie du chemin. Demande pour nos frères et sœurs en Palestine, demande pour nos orphelins et démunis désormais en Indonésie, …

Mais demander…demander… toujours demander…Tu ne voudrais quand même pas avoir l'air d'un pur « consommateur » devant Allah ?

Alors ouvres Lui ton cœur, et rappelle-toi Ses qualités, Sa grandeur, Ses bienfaits sur toi, Sa création…et remercie-Le.

Glorifie Le, montre-lui combien tu L'aimes et combien tu veux te rapprocher de Lui !

Remercie-Le simplement de pouvoir mettre ton front à terre et d'avoir cette sensation.

Combien de personnes assises, pleurent leur incapacité à ne pouvoir poser leur front à terre…pour Lui…Près de Lui.

Le plus beau des conseils de notre Prophète Mohamed (SAWS), sur cette prière est celui là : « Prie la prière d'adieu ».

Oui. Imagine lorsque tu dis « ALLAHOU AKBAR » en entamant ta prière, que se sera la dernière. Lors de ton dernier soujoud, que celui-ci est vraiment le dernier des soujoud, le dernier de cette vie. Réalises-tu ? Le dernier ?!

Attention ! Avant de te relever de ton soujoud, qu'aimerais-tu Lui dire de plus ? Qu'aimerais-tu Lui demander de plus ? Que tu L'aimes ? Que tu veux être interdit de l'enfer ? Que tu veux être près de Lui ? Qu'Il te pardonne ?!…

Qu'Il te protège du châtiment de la tombe ? … Et pour ta mère ? Qu'aimerais-tu demander pour elle, avant de partir, avant que ton âme soit prise, que la plume ne soit posée, que les Anges ferment ton livre ? Qu'aimerais –tu ajouter de plus ?

Voilà que tu te relèves, doucement, lentement…Imagines qu'à ton salam, tu ne seras plus là.

Est-ce un adieu ? L'adieu de quoi ? De tes biens ? De ta famille, du matériel ? C'est à ce moment là que tu te rends compte que c'est bien l'adieu de cette période qu'Allah t'a laissé pour t'approvisionner pour la vie future. T'es-tu bien approvisionné (e) ?

Qui sait à quelle destination correspond ce billet que tes provisions t'ont permis de prendre ?!

Et puis là, « Assalammou a'laikoum wa rahmatou Allah » : à ta droite, puis à ta gauche.

Et tu descends de ce gros nuage où tu étais, coupé de ce monde, dans ta chambre, ton salon, dans la mosquée ou en plein vacarme… Peu importe l'environnement, tu n'y as même pas fait attention, tellement tu avais peur que se fut la dernière.

C'est pourquoi Mohamed (SAWS) nous a conseillé de se faire le rappel de la mort pendant notre prière.

Voilà, tu as fini. Tu es peut-être toujours là !

Mais qui sait si tu atteindras le prochain rendez-vous ?

Wa Allahou a'lam !

 



04/04/2009
2 Poster un commentaire

L'ENFER ou LE PARADIS?: LES CLEFS DE LA REUSSITE:

La notion de Paradis et d'Enfer fait entièrement partie du dogme de la foi dans l'Islam. Il s'agit de deux réalité indivisibles qui conditionnent et orientent la vie de tout croyant. Et tout le long de notre vie nous essayerons de combattre nos passions, nos faiblesses pour être récompensé pour avoir été un bon croyant ou au contraire "puni" de ne l'avoir pas été.

On peut comparer le Paradis et l'Enfer à une pièce de monnaie, dont chaque personne à la possibilité de faire en sorte qu'elle tombe du bon ou du mauvais côté. Ceci ne tient bien sûr qu'à la volonté de chacun et de sa propre interprétation et usage de la notion de « libre arbitre ».

Ainsi le but de chaque croyant, et son combat intérieur, doit être d'acceder à la demeurer éternelle la plus douce qu'il soit. Celle Qu'allah réserve aux personnes qui auront voué leur vie à son adoration , ceux qui sont morts sur la voie de la vérité, ceux qui seront restés fidèles aux ordres divins et qui auront respecté les obligations et repoussé les interdits.

82. Et ceux qui croient et pratiquent les bonnes oeuvres, ceux-là sont les gens du Paradis où ils demeureront éternellement.
Sourate 2 : Al-BAQARAH

133. Et concourez au pardon de votre Seigneur, et à un Jardin (paradis) large comme les cieux et la terre, préparé pour les pieux,
Sourate 3 : AL-IMRAN

 

 

 

 

Il est important de garder cet objectif tout au long de notre vie, et de prendre conscience que nous sommes de passage sur cette terre pour être mis à l'épreuve, pour accomplir des actes de foi et de reconnaissance envers les bienfaits qu'allah dans sa grande bonté nous a accordé. On ne peut pas parler de paradis sans connaitre et craindre les flammes de l'enfer, et se questionner du voyage que nous accomplirons et de la destinations finale que nous atteindrons aprés notre mort.

Pour décrire l'enfer Le prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) dans un hadith rapporté par Mouslim décrit le tourment le moins douloureux pour les injustes en Enfer dans ces termes : « Le jour de la résurrection l'homme qui aura les tourments le plus léger sera quelqu'un à qui on mettra deux braises dans les creux de la plante des pieds qui font bouillir sa cervelle si bien qu'il croit que nul n'a des tourments plus grands que les siens et c'est pourtant celui d'entre eux qui a le plus léger supplice ».

 

 

 

 

Ce hadith nous fait prendre conscience que l'enfer réserve des tourments, aussi léger soit il, ils nous paraîssent déja insupportables. Alors qu'en est il de ceux réservés aux tourments les plus douloureux?

Il est donc moins pénible de penser aux portes du paradis, qui, incha allah s'ouvriront si notre conduite ici bas à été à la hauteur. Abou Houreïra (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : "L'Enfer a été recouvert par les désirs et le Paradis l'a été par ce qui est pénible."
Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) apporte ici deux informations essentielles par rapport à l'orientation que le musulman et la musulmane peuvent donner à leur vie future. Il dit d'abord:
"L'enfer a été recouvert par les désirs"
, ce qui signifie que, pour l'être humain, le moyen le plus sûr et le plus direct pour arriver en Enfer consiste à suivre constamment ses tentations, c'est-à-dire ses désirs portant sur des attitudes et des choses interdites ou qui conduisent vers ce qui est prohibé.

Ensuite, il ajoute:
"Le paradis est dissimulé par ce qui est pénible"
, c'est-à-dire que celui qui aspire au Paradis doit forcer son ego -son nafs- à accepter de faire des choses éprouvantes… En quoi consistent ces choses pénibles auquel le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) fait allusion ? Il s'agit de tous les devoirs que le croyant est tenu de s'acquitter pour se rapprocher d'Allah, comme par exemple:

Le respect des actes d'adoration et des rituels, la constance dans la pratique religieuse, l'effort pour se protéger des propos et des actes interdits.
S'acquitter de ces devoirs n'est évidemment pas aisé et demande un gros effort sur soi, un véritable djihâd oun nafs. Mais c'est là le prix à payer pour accéder au Paradis.

L'importance considérable de cet enseignement prophétique se manifeste chaque jour un peu plus En effet, dans notre société, l'assouvissement de tous ses désirs et ses pulsions est devenue la norme : Pour flatter les plus vils instincts de chacun, aucun moyen n'est écarté. Les limites de l'acceptable, du convenable sont chaque jour repoussées.

Mais sommes-nous prêts à assumer les conséquences terribles auxquelles nous nous exposons par notre inconscience ?… N'oublions pas que lorsque l'épreuve divine arrive, elle ne touche pas seulement les coupables. Allah dit :
"Craignez cette fitnah (trouble) qui n'affectera pas seulement ceux qui ont été injustes parmi vous (…)"

Se responsabiliser est devenu une priorité; cela implique de la part de chacun au moins trois choses :

Il s'agit avant tout de prendre conscience de la gravité de nos péchés et de nos manquements. Un de nos pieux prédécesseurs disait :

"Le péché qui risque de ne pas être pardonné est celui au sujet duquel celui qui l'a fait dit (en minimisant son geste) : "Comme cela aurait été bien si tous mes péchés étaient semblables à celui-ci."

Ibnou Mas'oûd (radhia Allâhou anhou) disait pour sa part :

"Le croyant voit son péché comme une montagne qui risque de tomber sur lui (et l'écraser); et l'hypocrite voit le sien comme une mouche qui se serait posée sur son nez et qu'il chasserait ensuite d'un signe de la main."

Un autre savant disait :

"Chaque acte de désobéissance envers Allah est une kabîrah (péché majeur). Ne regarde pas la petitesse de la désobéissance, mais regarde plutôt la Grandeur de Celui que tu désobéis."

En fait, le croyant, même après avoir accompli une bonne action, doit craindre que celle-ci ne soit pas agréée. L'hypocrite est celui qui ne cesse de commettre des péchés en affirmant avoir espoir d'être pardonné, à l'image de ces gens qui n'hésitaient à violer les interdictions divines pour des intérêts matériels, puis disaient : "On sera bientôt pardonné." (Voir Sourate 7 / Verset 169)

Ensuite, il est essentiel d'abandonner au plus vite les péchés. Concrètement, quand nous examinons nos péchés, nous nous rendons compte qu'ils sont essentiellement de trois types : Certains peuvent être délaissés aisément; d'autres plus difficilement et d'autres encore nous semblent impossible à abandonner pour l'instant. Le minimum que nous pouvons faire dès à présent, c'est :

de s'éloigner immédiatement du premier type de désobéissance, de diminuer progressivement le second, de se repentir et implorer l'aide d'Allah à propos du troisième.

N'oublions pas en effet que les actes de désobéissances envers Allah sont synonymes de feu… Et lorsqu'on est face à un incendie qui se propage sans arrêt, on ne va pas chercher à savoir à quelle vitesse précise on est capable de s'éloigner du danger : On fuit… tout simplement…

Enfin, il faut apprendre à maîtriser ses désirs et ses envies lorsque celles-ci portent sur le harâm (l'interdit) ou conduisent vers le harâm. Il faut donc nécessairement faire des efforts sur soi, en gardant à l'esprit trois choses :

Le plaisir qu'apporte la satisfaction d'un désir illicite est éphémère, à l'instar du bien être ressenti par celui qui est atteint de démangeaisons lorsqu'il se gratte : Non seulement son geste ne lui procure pas un réel soulagement, mais, au contraire, il ne fait qu'empirer son affection et sa souffrance…

Il ne sera jamais possible de satisfaire pleinement l'ensemble de ses envies ici bas, qui est avant tout un espace d'épreuve :

Le seul lieu où tous les désirs seront assouvis est le Paradis. Dans ce monde, la satisfaction d'une envie entraînera l'apparition d'une autre, et l'impossibilité de combler le fossé séparant nos désirs de leur réalisation ne fera qu'augmenter notre frustration… et faire de notre existence un énorme gâchis…

Lutter contre son nafs et ses envies est, certes, très difficile. Mais chacun sur cette terre consent quotidiennement à faire des sacrifices afin de servir ses intérêts immédiats, que ce soit pour ses études, pour son activité professionnelle, pour sa promotion sociale, pour faire plaisir à ceux qu'il aime ou à sa petite personne … Dans ces conditions, il est difficile de concevoir que l'on ne soit pas prêt à supporter quelques difficultés pour obtenir l'agrément de Notre Créateur et, par la même occasion, nous épargner des effroyables tourments de l'Au-delà ?

Pour conclure, rappelons que dans le Hadith cité plus haut, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) nous a montré la voie du Paradis et celle de l'Enfer. A nous de choisir maintenant l'orientation que l'on désire… Néanmoins, suivre le chemin conduisant vers le Feu en espérant arriver au paradis est tout aussi ridicule que de descendre l'escalier qui conduit à la cave en prétendant vouloir monter à l'étage de sa maison…

Voici pour nous aider incha allah une place au Paradis, quelques "clefs" que nous devrions accomplir au quotidien, afin que celles ci soient naturelles et sincères par amour pour dieu. Vous pouvez cocher celles que vous pensez acquises et celles à travailler, celles que parfois vous oubliez ou que vous ne faisiez pas.

Le temps qui nous est accordé ici bas est une grande miséricorde, oeuvrons pour que ce temps soit le pass droit pour le paradis et non le billet simple pour l"enfer incha allah.

1° Donner une bête laitière à quelqu'un afin qu'il tire profit de son lait pendant toute sa période de lactation.
2° Dégager des objets encombrants sur le chemin
3° Abreuver les animaux
4° Rendre visite à un malade
5° Rendre visite à un frère par amour pour Allah
6° Accepter ce qu'Allah donne comme bien
7° Prescrire le bien
8° Proscrire le mal
9° Venir en aide au sot (maladroit)
10° Venir en aide au vaincu
11° Se retenir de nuire aux gens
12° Répondre au Salam
13° Suivre un cortège funèbre
14° Répondre à une invitation
15° Invoquer Allah pour celui qui éternue
16° Etre le premier à passer le Salam
17° donner des conseils
18° Enlever les impuretés de la mosquée
19° Sourire à son frère musulman
20° Orienter celui qui est perdu
21° Aider celui qui a une mauvaise vue
22° L'altruisme (cad l'amour désintéréssé)
23°Aider le sourd à comprendre
24° Guider l'aveugle
25° Orienter et aider les nécessiteux dans le besoin
26° Venir en aide au faible
27° Venir en aide à celui qui est sur sa monture
28° Rendre justice entre deux personnes
29° La bonne parole
30° Traduire les paroles du bègue
31° Distribuer de l'eau
32° Entretenir les liens de parenté
33° Rendre à l'angoissé, la bonne humeur
34° Attacher les lacets d'une chaussure de quelqu'un d'autre,mêm si cela parait petit à vos yeux, cela est grand pour Allah
35° La faclilté dans la vente et l'achat
36° L'indulgence dans le jugement et dans la rigueur
37° Soutenir celui qui est en difficulté
38° Etre au-dessus de l'argent
39° Couvrir les parties honteuses du croyant
40° Présenter des condoléance au musulman et à la musulmane en peine

 

 

Nous glorifions dieu et nous l'implorons, nous demandons ainsi son aide, et nous nous repentissons devant lui de tous nos pechés et nos mauvaises oeuvres, celui qu'Allah guide ne sera jamais égaré et celui qu'Allah egare personne ne pourra le guider vers le bon chemin...

 




10/03/2009
0 Poster un commentaire

LA SOLIDARITE EN ISLAM

 

 

Nous avons toutes eu besoin un jour ou l'autre d'une aide, physique, psychologique, matérielle, spirituelle, etc.... et lors de ces moments difficiles, ou il n'est pas aisé de demander de l'aide, parfois certaines personnes font preuve d'une grande solidarité et de compassion et par cette main tendue ils nous prouvent combien ils nous aiment et combien leur foi est grande. 

 

 

Car l'islam recommande la solidarité, la bonté mutuelle et l'éthique. Ce principe de solidarité est consolidé par les dits du Prophète saws qui dit : "Dieu viendra en aide à son serviteur tant que ce dernier sera disposé à aider son prochain."

 

 

En effet nous devrions tous nous sentir concerné quand l'autre souffre car nous faisons partie de la même oumma (communauté) et nos relations et sentiments de solidarité entre nous sont comparables à un seul et même corps; et si un organe ou un membre de ce corps est atteint d'un mal, c'est tout le corps qui souffre.

 

 

"Le croyant est pour son frère croyant comme un mur dont les briques se renforcent les unes les autres"."Je le jure par Celui qui détient ma vie entre Ses mains que personne n'entre au Paradis s'il n'assiste pas son voisin qui est dans la détresse". Ce dernier hadith a le mérite d'établir un lien de solidarité, non seulement entre les croyants, mais entre les êtres humains sans distinction de confession. Car chaque être humain est la création d'Allah.

 

 

S'aimant dans l'Amour de Dieu et de Son Prophète, nous formons un même édifice, un même corps. Qu'une joie ou qu'une peine atteigne un seul d'entre nous,et nous devrions l'accompagner.

 

 

C'est vrai parfois il nous arrive de ne même pas lever les yeux vers une mains tendues dans le métro ou en sortant de la mosquée: on se dit "j'ai déja donné!" ou "encore un!!" Mais notre individualisme et notre égoisme rend notre coeur malade et faible.

 

 

Nous perdons en vue l'esssentiel celui de reconnaitre que tout est à Dieu et donné par Lui. Et qu'a chaque moment il peut décider de nous le reprendre. Lorsque nous réalisons cette vérité, nous laissons de côté nos propres intérêts et nous tournons davantage notre regard sur la communauté.

 

 

Cette notion de partage et de solidarité est une des valeur qui m'a fait aimer l'islam.
Convertie, je ne cesse de ressentir, soubhanallah, les bienfaits de notre belle religion et les préceptes qui visent à entretenir les notions d'aide, de partage, et de grande fraternité entres musulmans.
En Islam, la philosophie du partage est inscrite dans une multitude de sourates du Saint Coran dont notamment :
"Entraidez-vous dans la bonté (partage) et la piété et point dans le mal et l'agression"
et elle trouve son expression dans plusieurs notions : la notion del'Oumma, la zakat*, kafalat al-muhtaj*, kafalat al-yatim*.

 

 

L'Oumma ou «la Nation des Croyants »: C'est une notion selon laquelle les musulmans sont tous égaux devant Dieu en dépit de leurs différences ethniques, linguistiques, matérielles ou géographiques ; ce qui les distingue les uns des autres, c'est leur degré de piété et de croyance.
Ainsi, le concept de la notion d'Oumma est le partage.
Illustré par un hadith du Prophète Mohammed, que la paix et le salut soient sur lui :
"Quant un membre on une partie du corps humain est attaqué par un mal (microbe ou virus) tout le corps vole au secours de cette partie sans hésitation."
Ce hadith imagé montre l'importance du partage et de la solidarité en Islam.

 

 

Cette solidarité agissante entre les musulmans de différentes contrées et culture trouve son ultime expression durant la saison du Hajj, quand trois millions de croyants d'une centaine de pays du monde se trouvent côte à côte à la Mecque ou à Médine, dans un espace exigu, pour accomplir les rites du pèlerinage. Mashallah.
Ce rite est censé s'accomplir dans le partage et la solidarité et c'est ce que les pèlerins s'évertuent à accomplir avec verve.

 

 



*La Zakat: Taxe religieuse annuelle versée par le Croyant à baytal-Mal, à l'état islamique dont les fonds servent à combattre la pauvreté et l'exclusion dans la société. A la différence des taxes de l'Etat moderne,les taxes religieuses sont volontaires et leur non-paiement n'est pas réprimable par la loi!!!

*Kafalat al-muhtaj / kafalat al-yatim: C'est la prise en charge immédiate du nécessiteux et de l'orphelin par l'état islamique grâce aux fonds propres de cet état. Aussi le nécessiteux est pris en charge jusqu'à la fin de ses jours dans diverses institutions financées par les fonds de bayt-al-mal ou les legs religieux connus sous le nom des habous.
L'orphelin quant à lui est pris en charge jusqu'à l'âge de la majorité ou son insertion professionnelle dans la vie active en faisant usage des mêmes fonds. Les legs religieux ou habous sont effectués en nature ou espèces par des croyants auprès de l'état à des fins de partage et de solidarité. Ces legs soit sont anonymes soit portent le nom du mécène ou donateur.

 

 


le croyant qui s'emploie à effectuer des donations auprès de l'état pour des fins de partage est appelé en arabe mohsin « bienfaiteur », ce même mot est passé dans la langue française sous la forme de "mécèné"!!!

 

 

 




Donc, aujourd'hui, bien que la science ait poussé plus loin les frontières de l'ignorance et notre monde soit devenu, "un village planétaire", on se demande avec insistance est-ce que notre monde est vraiment un village?
Avec tout ce qu'on connaît du village: solidarité, chaleur, concorde, amitié,et amour, ou plutôt une "jungle" où seul le fort sévit et où tous les coups et les pratiques sont permis. Alors ressentrons nous chers frères et soeurs sur les valeurs fondamentales de l'islam et implorons le pardon de notre seigneur.


02/03/2009
2 Poster un commentaire

40 bonnes raisons de prier sur le Prophète sws

1- Lorsque l'individu prie sur le Prophète sws, il se soumet avant tout au commandement du Seigneur.


2- Il s'inspire de son Seigneur bien que Sa Prière sur le Prophète sws soit différente de la nôtre; la Sienne consiste à lui faire les honneurs et les éloges et la nôtre consiste à prier et à invoquer en sa faveur.


3- Il suit les traces des anges.


4- Il obtient dix prières de la part d'Allah pour chaque prière qu'il prononce.


5- Allah l'élève de dix degrés à chaque fois.

6- Il lui sera inscrit dix récompenses.


7- Il lui sera effacé dix péchés.


8- S'il accompagne sa Prière à ses invocations, elles seront plus favorablement reçues par le Seigneur étant donné que cette fameuse Prière permet de les faire monter au ciel. Sans cela, ses invocations risquent de rester suspendues entre le ciel et la terre.


9- C'est aussi un moyen d'obtenir l'intercession du Prophète sws.


10- C'est un moyen de se faire pardonner les péchés.

11-C'est un moyen par lequel Allah soulage la détresse de son serviteur.


12- C'est un moyen de se rapprocher d'Allah le Jour de la Résurrection.


13- La Prière sur le Prophète sws se substitue à l'aumône envers les personnes en difficulté.


14- Elle lui permet de mener ses affaires à bien.


15- Elle lui permet de recevoir les Prières d'Allah et celles des anges.

16- Elle lui permet de se purifier et de se mettre en valeur.


17- Elle lui permet de se voir annoncer le Paradis avant sa mort


18- Elle lui permet de s'épargner les douloureux événements de la Résurrection.


19- Elle lui permet de recevoir en réponse les Prières et les Salutations du Prophète sws.

20- Elle lui permet de se rappeler les choses qu'il a oublié.

21- Elle lui permet d'embellir ou de purifier ses assemblées et de faire que celles ci ne soient un sujet de regret le jour de la résurrection.


22- Elle permet de repousser la pauvreté.


23- Il s'épargne ainsi de prendre le nom d'avare que mérite toute personne se privant de prier sur le Prophète sws au moment où ce dernier est évoqué.


24- Il ne sera pas concerné ainsi par l'invocation destinée contre tous ceux qui s'abstiennent de prier sur lui sws à l'écoute de son nom.


25- Elle lui permet de se maintenir sur le chemin du Paradis contrairement à celui qui ne prie pas sur le prophète sws.

26- Il s'épargneainsi des assemblées impures dans lesquelles il n'est consacré aucune éloge ni aucune attention à Allah et à son messager.


27- Elle permet de rendre parfait un discours au début duquel les louanges sont consacrées au Seigneur et les Prières consacrées au Prophète sws.


28- Elle lui permet d'acquérir une lumière durant la traversée du Pont jeté au-dessus de la Géhenne (le Sirât).


29- Elle le préserve de la dureté du cœur (ou de l'abandon du Seigneur).


30- Elle lui permet d'entretenir les éloges qu'Allah réserve à l'auteur d'une telle prière et qu'Il communique aux occupants de la terre et des cieux. En priant sur le Prophète sws en effet, le serviteur réclame au Très-Haut de lui réserver les éloges et les honneurs. Il méritait par conséquent de jouir relativement en retour de ces éloges en sachant que la récompense est de même nature que les actes.

31- Elle lui apporte la bénédiction dans ses oeuvres, sa durée de vie, et ses différentes affaires. Comme il implore en effet la bénédiction en faveur du prophète sws et de sa famille, il méritait en retour d'être comblé de la même faveur en sachant que ses propres invocations en faveur du prophète sont automatiquement exaucées et que la récompense est de même nature que les actes.


32- Elle permet d'obtenir la Miséricorde divine qui peut prendre le sens de prière –selon une certaine tendance – bien que selon la meilleure tendance, la prière est un effet de la Miséricorde divine. Quoi qu'il en soit, dans les deux cas, il reçoit la cette Miséricorde.


33- Elle lui permet d'entretenir et d'augmenter les sentiments qu'il éprouve vis-à-vis du Prophète sws, en sachant que l'amour du Prophète sws est un acte de foi incontournable. Plus l' « être » est bien-aimé, plus ses qualités et ses caractéristiques attirantes sont évoquées et présentes à l'esprit et plus les sentiments à son égard augmentent. Son souvenir à l'ardeur grandissante anime et envahit tout le cœur. Lorsque ce sentiment n'est pas entretenu, il perd de son intensité. La chose la plus attirante à la vue, c'est de contempler son bien-aimé et la chose la plus attirante au cœur, c'est de se remémorer ses qualités. ce sentiment intense se manifeste à travers les paroles en faisant incessamment ses éloges.


34- Elle lui permet d'obtenir en retour l'amour du Prophète sws de la même manière qu'elle permet d'entretenir l'amour du Prophète sws.


35- Elle est un moyen de le guider sur le bon chemin et de vivifier son cœur. Plus il prie sur lui sws en effet, plus son cœur se remplit d'amour de sorte qu'il n'éprouve plus aucune réticence vis-à-vis de ses commandements et de ses enseignements qui vont s'imprégner en lui comme l'encre s'imprègne sur une feuille. Ils sont toujours présents avec lui et l'orientent constamment sur le chemin du savoir et du bonheur. Sa clairvoyance et son savoir ainsi accrus le pousseront à prier sur lui sws davantage.

36- Toutes les fois qu'il prie sur le prophète sws, son nom est transmis par les anges; cet honneur suffit à lui même!


37- Elle permet de lui raffermir le pas au moment de traverser le Sirât.


38- Prier sur le Prophète sws est le moindre des droits que nous lui devons. C'est une façon de lui exprimer notre reconnaissance pour tous les bienfaits qu'Allah nous a procurés par son intermédiaire. Bien qu'il soit impossible de lui être pleinement reconnaissant, dans Son infinie Générosité, Allah se contente de peu de la part de Ses serviteurs.


39- Cela implique d'évoquer le Seigneur et de Le remercier pour avoir envoyé un tel Prophète aux hommes. Cette prière implique notamment d'invoquer le Seigneur de récompenser Son Messager à sa juste valeur. Allah nous fait connaître à travers la Révélation Ses Noms et Attributs et Il nous guide sur le chemin qui mène à Son Agrément. Il nous fait connaître également quels agréments nous attendent une fois arrivés au bout de ce chemin et une fois parvenus à Sa rencontre. Ainsi, nous croyons à l'Existence de notre Seigneur, à Son Savoir, à son écoute, à Sa Puissance, à Sa Volonté, à Ses Attributs et à Sa Parole. Nous avons foi également aux enseignements du Prophète sws qu'Il a envoyé et à qui nous vouons un amour parfait. Ce Prophète que nous aimons et à qui nous croyons nous a fait découvrir ces différents fondements de la foi. Prier sur lui constitue donc l'une des œuvres les plus méritoires.


40- La prière sur le Prophète est une forme d'invocation en sachant qu'il existe deux sortes d'invocations ; premièrement : le serviteur invoque en sa propre faveur et deuxièmement : il fait les éloges de l'Ami proche et du Bien-Aimé d'Allah. Ainsi, pour plaire à Dieu, il privilégie de prier sur Son Messager [sws] au dépend de prier pour lui-même. Il préfère plaire à Allah et à Son Messager et se sacrifier que de chercher à résoudre ses propres affaires. En récompense à celui qui Le privilégie à Ses créatures et à ses propres besoins, Allah le privilégie à Ses autres créatures étant donné que la récompense est de même nature que les actes…

 

Extrait du livre intitulé: Jalâ el Afhâm fi Fadhl e-salât wa e-salâm'ala Mohammed khaïr el Anâm d'Ibn el Qayyim el Jawziya (p.612-626)

 

 

La meilleure façon de prier sur notre prophète Muhammad, le Messager d'Allâh sws, est vraisemblablement celle qui est établie dans la Sunnah authentique, à savoir celle qui est dite dans la deuxième moitié du tashahhud pendant la prière rituelle :

"Allâhumma salli `alâ Muhammad wa `alâ 'âli Muhammad kamâ sallayta `alâ Ibrâhîm wa `alâ 'âli Ibrâhîm, wa bârikillâhumma `alâ Muhammad wa `alâ 'âli Muhammad kamâ bârakta `alâ Ibrâhîm wa `alâ 'âli Ibrâhîm, fil-`âlamîna innaka Hamîdun Majîd"

 

Il existe de nombreuses autres formulations pour prier sur le Messager de Dieu et le saluer. Certaines sont traditionnelles et d'autres sont personnelles.


13/02/2009
0 Poster un commentaire

LA FRATERNITE EN ISLAM

 

La fraternité figure parmi les plus grandes valeurs de la communauté musulmane. Ce principe découle du verset : « Les croyants ne sont que des  frères…»(Sourate : les appartements, verset 10). Comme ce principe fut ancré dans la communauté des premiers fidèles au premier siècle de l’hégire, il doit être un lien fort entre tous les Musulman d’aujourd’hui.

Par la fraternité musulmane, on n’assure pas seulement son identité propre, mais l’ouverture aux autres également. C’est cet exemple de l’islam originel que nous devons suivre, cet effort que nous devons prolonger alors que les conditions de notre vie nouvelle sont différentes d'autrefois. Le matérialisme et l'individualisme nous éloigne chaque jour un peu plus de notre communauté.


Rappelons nous simplement de l’immigration des opprimés musulmans mecquois à Médine. La première chose instituée par le prophète Saws, fut la fraternisation entre les immigrants et les Ançâr. Ils les ont accueillis en partageant tout avec eux ; maisons, argent et terrains. Car, ils ont compris que rien ne peut fonctionner sans une véritable fraternité dynamique de la société. Une vision imposée par le Coran à ses fidèles dès les premiers jours de la révélation :

« Je jure par les temps qui courent. Les Gens sont en péril, sauf les croyants, qui accomplissent de bonnes œuvres, qui se soutiennent dans la vérité, et dans la patience.» (Sourate : « le temps »)

En effet Allah soubhanah wa ta'ala dans sa grande bonté nous a accordé les bienfaits de la fraternité et de l'unicité de la oumma.

 

Nous sommes une seule communauté, celle du juste milieu. Allah à travers cette communauté à rassemblé des diversités ethniques, des personnalités différentes, qui sont elles aussi un bienfait que nous devont reçevoir comme un cadeau.

Car à travers cette diversité le croyant se doit d'apprendre de chacun de se nourir de l'autre. Car le croyant est le miroir du croyant.

Et parfois nous oublions cette unicité qu'Allah nous a envoyé. Car ce qui nous uni c'est notre imen notre foi, ce n'est pas notre couleur, nos origines, notre statut social.

"Vous savez que chaque musulman est le frère d'un autre musulman. Vous êtes tous égaux. Aucune personne n'est supérieure à une autre, excepté en piété et en bonne action." extrait du dernier sermon du prophéte saws.

Mais aujourd'hui de plus en plus de musulmans oublient cette unicité qui lie chaque musulman. Notre défi est de créer des liens fraternels en dieu sans qu'aucune frontière ne nous empèche de nous aimer.

Pourquoi aujourd'hui cette union, cette fraternité devient difficile?

Le Prophète saws a dit «Aucun de vous ne devient véritablement croyant s'il ne désire pour son frère ce qu'il dérise pour lui même».

Malheureusement notre nafs parfois nous joue des tours et nous oublions les vraies valeurs et les devoirs que nous avons entre frères et soeurs.

L'important est de rechercher l'agrément d'Allah, et de ne pas négliger son comportement.

La compassion, le respect, la modestie, l'indulgence et le pardon, la bonté et la générosité doivent faire partie de ces comportements à adopter avec nos frères et soeurs fillah.

Aboû Hourayra rapporte ces propos de l'envoyé de Dieu (saw): "Méfiez-vous des préjugés car rien n'est plus trompeur. Ne vous espionnez pas, ne rivalisez pas entre vous, ne vous enviez pas, ne vous détestez pas, ne vous ignorez pas, soyez des serviteurs de Dieu fraternels, ainsi que Dieu vous l'a ordonné. Le musulman est le frère du musulman. Il ne l'opprime pas, il ne le prive pas de son soutien, il ne le méprise pas. C'est là que réside la crainte pieuse!" répéta—t-il deux fois. Ce disant, il désigna sa poitrine : "Il n'est de pire mal pour un musulman que de mépriser son frère. Tous chez le musulman est sacré pour l'ensemble des musulmans. Son sang, son honneur et ses biens sont sacrés. Dieu ne regarde ni vos corps, ni vos apparences, mais il regarde vos cœurs.".Rapporté par Mouslim

Pour finir je dirait que s aimer en Dieu sincérement est extremment méritant comme l' a dit le prophéte saws:

"Il y a parmi les serviteurs de Dieu des gens qui ne sont ni des prophètes ni des martyrs, mais que les prophètes et les martyrs regarderont avec ravissement le jour du jugement à cause de leur place par rapport à Dieu. – O Messager de Dieu, dirent ses Compagnons, tu nous diras de qui il s'agit. – Il s'agira de gens qui se seront aimés pour l'amour de Dieu, sans qu'il y ait un lien de parenté entre eux ni qu'il y ait des biens à échanger entre eux. Par Dieu, leur visage sera lumière et ils seront assis sur de la lumière. Ils n'auront pas de crainte lorsque les gens craindront et ne seront pas affligés lorsque les gens le seront" (rapporté par Abû Dâoûd, n° 3527).





Voila je vous aimes en Dieu, et puisse Dieu nous réunifier et nous pardonner pour ces conflits, cette ranceour, ses oublis,ce manque de fraternité. Qu'Allah soubhana  wa taala protége nos fréres et soeurs dans le monde et qu'ils leurs accorde Sa Miséricorde.amine

Votre soeur fillah

Shahîn


10/02/2009
7 Poster un commentaire

La critique est permise dans certain cas. Lesquels?

Bismillah


Cheikh al Albany (Qu'Allah lui fasse miséricorde)
http://sounnah.free.fr



Louange à Allah à qui nous demandons de nous aider, de nous pardonner. Nous implorons Allah de bien vouloir nous défendre contre le mal que nous pouvons faire contre nous et les mauvaises actions que nous pourrions commettre. Celui qu'Allah dirige dans la bonne voie, nul ne peut l’égarer, et celui qu’Il égare, nul ne peut le diriger. Et je témoigne qu’il n’y a d’autres divinités qu’Allah, et que Mouhammad est Son serviteur et messager, et que la bénédiction et la paix soient sur lui.


Après cela, je dis que la bonne parole est la parole d’Allah, et le meilleur chemin est le chemin de Mouhammad (salé Allahou 3alé wa salem). Toute nouveauté est une innovation. Et toute innovation est un égarement. Et tout égarement mène en enfer.



Le Prophète (salé Allahou 3alé wa salem)reçut un jour une délégation de la tribu de Bani Salama, il leur demanda :

« Qui est votre chef?».


Ils lui répondirent «Djedou bnou Qaïs et nous le trouvons fort avare».
Alors le Prophète (Prière et bénédiction d’Allah sur lui) leur rétorqua :


« Il n y a point de remède à l’avarice. Dorénavant, votre chef est Amer ben el Djamouh ».


Voici deux conclusions dont la plus importante de ce hadith, sert de jurisprudence et permet la critique.



El ghaïba, c’est de dire de ton frère ce qu’il n’aimerait pas entendre.


La critique n’est permise que dans ces six cas :


-Subir une injustice.
-Se renseigner sur une personne.
-Avertir.
-Vis à vis d’une personne dévoilant son dévergondage.
-Demander une fatwa.
-Demander de l’aide pour mettre fin à un mal.



Les savants disent que la critique n’est pas de la médisance dans ces six cas :



1er cas : Subir une injustice.

Celui qui a subi une injustice a le droit de la dénoncer et user de tous les moyens en son pouvoir pour défendre son droit.

C’est pour cela que le Prophète (salé Allahou 3alé wa salem) a dit que le retard de paiement de salaire par un employeur, est une injustice. Celle-ci autorise l’employé à entacher la réputation de cet employeur et à le punir, sans mentir ni exagérer.

Par contre la punition est appliquée par un juge musulman. Ce juge a le droit de convoquer le transgresseur et de le punir pour ne pas avoir payé son employé. Soit il le mettra en prison soit il le flagellera selon la correction permise par la Chari’a vis à vis d’une telle infraction sans récidive.

Le Hadith est clair. Il autorise à comprendre qu’il est permis de s’attaquer à son intégrité.

L’opprimé peut se plaindre publiquement. Ce droit n’est pas seulement autorisé par le hadith mais aussi par le verset du Coran qui dit : « Allah n’aime pas qu’on profère de mauvaises paroles sauf quand on a été injustement provoqué. Et Allah est Audient et Omniscient. » S4V148 (Traduction relative et approchée)



2ème cas : Le droit de se renseigner

I1 y a de nombreux exemples dans les Hadiths tel que le premier cité. Quand le Prophète (salé Allahou 3alé wa salem) se renseigna auprès des Banou Salami ou lorsqu’une femme venue le voir (salé Allahou 3alé wa salem) lui dit : « Untel et untel ont demandé ma main, Abou Jahr et Mou'awiya ».
La manière dont elle a posé la question, le Prophète (salé Allahou 3alé wa salem) a compris qu’elle voulait demander conseil sur le choix de son futur époux .Le Prophète [/color[color=blue]](salé Allahou 3alé wa salem) lui a décrit les deux prétendants pour qu’elle puisse choisir. Car les femmes ont des buts et des points de vue très différents.
Il dit : «Abou Jahr est un homme dont le bâton ne quitte pas l’épaule et Mou'awiya est pauvre».
Nous pouvons déduire de cet exemple, que le Prophète (salé Allahou 3alé wa salem) a rappelé les défauts des deux prétendants pour bien informer cette femme. Les exégètes ont interprété «le bâton ne quitte pas l’épaule» par : il est prompt à battre ses femmes à la moindre erreur.


Il est évident que ces deux hommes n’auraient pas aimé qu’on dise pour l’un qu’il bat ses femmes et pour l’autre qu’il est pauvre.

Dans l’intérêt général, si le musulman demande conseil c’est son droit d’être conseillé. Par exemple un musulman peut se renseigner sur un éventuel associé. Si celui-ci est un escroc, il ne faut pas le couvrir en pensant que vous faites de la délation. Car la religion est conseil comme le dit le Prophète (salé Allahou 3alé wa salem).


3ème cas :Le fait d'avertir



Je connais, par exemple, une personne qui fréquente un dévoyé, je lui dirais pourquoi fréquentes-tu cette personne ? Là ce n’est pas de la médisance, c’est avertir un musulman, de bon comportement, de ne pas fréquenter un tel individu. Le but est de prévenir le jeune (Salih) de l’autre (façid), tels des fruits sains mélangés à des fruits véreux. C’est pourquoi le Prophète (Prière et bénédiction d’Allah sur lui) a conseillé à une personne de bien de ne pas fréquenter une personne dévoyée :


"La fréquentation d’une personne de bien est semblable a celle d’un vendeur de musc (parfum):
Soit tu humes le parfum, soit tu le reçois en cadeau soit tu l’achètes.
Le dévoyé est comme celui qui fréquente un forgeron :

ou celui-ci te brûle tes vêtements, ou tu respires chez lui de mauvaises odeurs."

Le premier exemple se rapporte à la bonne fréquentation et le second à la mauvaise. Par ce hadith nous comprenons que nous devons avertir toute personne de bien vue en compagnie d’un dévoyé. Et ne pas tourner le dos de crainte de critiquer ce dévoyé. Ceci ne constitue pas une médisance blâmable mais un acte encore plus que permis : c'est obligatoire.


4ème cas : Le dévergondé



Par exemple une personne qui boit de l’alcool devant tout le monde sans craindre Allah et sans respecter ses serviteurs ('Ibad): Il est permis de dévoiler son dévergondage. Selon la règle générale il ne faut pas médire de son frère mais ce cas entre dans les six exceptions.


5ème cas : Demander une Fatwa (avis juridique)


Il y a beaucoup d’exemple. Une personne vient chez un savant et lui dit : « Ma femme fait ceci et cela, quelle mesure dois-je prendre ? ». La femme peut faire de même. Donc chacun d’eux petit décrire l’autre en son absence. Cela est permis.

L’histoire de Hind conforte ceci. Elle est allée demander conseil au Prophète (salé Allahou 3alé wa salem) en qualifiant son mari d’avare. C’est à dire ne prenant pas sa famille en charge comme il se doit :

«Est-ce qu’il m’est permis de prendre de son argent pour ma satisfaction et celle de mes enfants ?».

Le Prophète (salé Allahou 3alé wa salem) lui a répondit : "Prends de son argent le nécessaire, raisonnablement pour toi et tes enfants".




Dans ce hadith nous allons prendre ce qui conforte notre argumentation. Cette femme a qualifié son mari d’avare devant le Prophète (salé Allahou 3alé wa salem) qui n’a pas répliqué. Pourquoi le Prophète (salé Allahou 3alé wa salem) n’a pas désapprouvé cette critique si ce n’est qu’elle est permise. Cette femme lui a bien demandé s’il lui est permis de prendre de l’argent de son mari et le Prophète (salé Allahou 3alé wa salem) a répondu "oui" mais sous certaines conditions :


La première c'est que ce que tu avances soit vrai,



La seconde c'est que tu ne prennes de ses biens que le nécessaire raisonnablement. C’est à dire que tu ne profites pas exagérément du droit que la religion t’a donné ».




6ème cas : Demander de l’aide pour mettre fin à un mal





Exemple: Quelqu’un organise chez lui une beuverie. Un frère va voir son voisin (‘zayed). (le musulman est fort avec l’aide de son frère). Il lui demande son soutien pour arrêter le dévergondage de leur voisin commun : «Viens! on va essayer de le raisonner jusqu’à l’arrêt de son comportement». lui dira-t-il.

Dans ce dernier cas, l’intéressé n’exhibe pas au grand jour son dévergondage (fisq). Ceci est le sixième cas.







La religion est conseil.


20/01/2009
0 Poster un commentaire

La face cachée des modalités de la prière

Bismi-llahi r-rahmâni r-rahîm

Rabbi ghfir lî wa tub 'alayya.Innaka anta t-tawwâbu-l-ghafûr.

Seigneur, pardonne moi et accepte mon repentir car Tu es celui qui accepte le repentir et tu es le Pardonneur;


Inna-l hamdu li-llahi nahmaduhu wa nast'inuhu wa nastaghfiruh. wa na'udhu bi-lahi min shururi afusina wa sayyati a'malina man yahdi-llahu fa lâ mudhilla lah wa man yudhlil fa lâ hadia lah. wa ash-hadu an lâ ilaha illa-llahu wahdahu lâ sharika lah wa ash-hadu anna Muhammadan 'abduhu wa rasuluh.

Louange à Allah, nous le loueons et nous lui demandons pardon, et nous cherchons refuge auprès d'Allah contre nous même et contre nos mauvaise actions. Celui qu'Allah guide, il ne sera point perdu, et celui qu'Allah égare il ne sera point guidé. Et je témoigne que Le Seul qui mérite l'adoration est Allah, et que Mohammed est Son serviteur et Son messager.

 

Allâhumma salli wa sallim 'alâ sayyidinâ Muhammadin wa 'ala âlihi wa sahbihi.

 

 

 

Extrait du livre d'Al-Ghazâlî

"Les secrets de la prière"

 

 

L'appel à la prière

 

Il doit évoquer en vous le terrible appel du jour de la résurrection, durant lequel vous serez convoquer avec douceur si vous vous empressez de répondre à l'appel de la prière, présage de la clémence du jugement dernier, Soyez donc heureux de vous dépêcher, à l instar du Prophète qui disais, « Bilal, va nous apaiser »

 

La purification

 

Votre enveloppe externe, l'endroit où vous priez, votre enveloppe interne, les habits que vous portez, votre écorce intime, la peau qui vous recouvre, ainsi que votre pulpe, votre coeur, tous doivent être purifiés. Surtout, efforcez-vous d'épurer votre coeur, par le repentir, pour vos manquements passés, avec la résolution de les proscrire de votre avenir. Vous purifiez ainsi votre face cachée, ce vers quoi se porte le regard du Bien-aimé.

 

Dissimuler les parties honteuses

 

En plus du sens litteral, cette prescription s'applique également aux replis honteux de votre face cachée. Passez donc en revue vos turpitudes passées. Demandez à votre âme de les occulter, par des remords, de la honte et une peur du divin si intensément ressentis que votre cœur n'en sera plus qu'humilité.

 

L'orientation

 

Orienter votre corps vers la Maison de Dieu n'est pas l'essentiel, ce qui l'est, c'est de tourner votre cœur vers Dieu. Si l'orientation du corps existe, ce n est que pour aider le cœur à ce diriger. Immobile dans une seule et même direction, le corps n'entrave plus alors le coeur, qui ce libère dans une même direction que le corps. Et de même que ce tourner vers la Mecque ne peut ce faire qu'en excluant toute autres direction, de même se tourner vers Dieu ne peut se faire qu'en ce détournent du reste.«Se préparer à prier avec le désir, le corps et le cœur tous tourner vers Dieu, c est sortir de la prière avec l'âme pure de tous péché »

 

La position debout

 

Il faut s'imaginer que le corps et le cœur ce trouvent en présence du Seigneur. Vous devez avoir les yeux baissés et la tête courbée, en signe d'humilité et d'abaissement de soi, loin de tout péché d'orgueil et de tout sentiment de supériorité. La gravité du jour du jugement ne doit pas non plus vous quitter. C'est dans cette posture que vous allez vous présenter devant le Seigneur, sous le regard duquel vous vous trouvez déjà. Vos mouvements s'assagiront alors et vous vous figerez debout, par crainte de paraître manquer d'humilité.

Au sujet de la durée substantielle de la position debout du début de la prière(qiyam)elle aide l'orant à faire que son cœur soi présent spécifiquement devant le seigneur: « Dieu le Très Haut s'avance vers l'orant tant que ce dernier ne ce détourne pas »Par conséquent, l'orant doit se garder de tourner le tête à droite ou à guauche,et s'astreindre à demeurer éveillé afin que la profondeur de son âme se concentre continuellement sur la prière, car si l'âme devais regarder ailleurs, lorsqu' elle ce présenteras à Dieu, il lui seras rappelé les conséquences de cette néfaste négligence sur les échanges sublimes entre la créature et le Bien-aimé. Si le font se recueille la forme en fait de même. A ce propos, une parole du Prophète devant un orant qui jouai avec sa barbe « si son cœur étai recueilli ses membre l aurait été aussi »C'est le cœur qui dirige, les membres ne font que suivres.A ce sujet ,comme exemple nous citeront Abû Bakr as-Saddîq qui se tenais debout comme le pilier central d une tente, et Ibn al-Zubayr,qui se dressai comme un tronc d'arbre, ainsi que d'autres pieux fidèles, si immobiles quand ils s'inclinaient que des oiseaux auraient pu se poser sur eux.« Qui te voit quand la nuit tu te dresses et que tu t'actives parmi les prosternent » (26/218), est une parole divine qui s'appliquerait,selon'Ikrima, à la façon de l'orant de se tenir debout, de s'incliner, de se prosterner et de s'asseoir.

 

Le désir de prier

 

C'est de s'engager résolument à exécuter la prière et s'abstenir de tout ce qui lui est nuisible, c'est s'attacher à prier sincèrement Dieu avec l'espoir d'être récompensé et la crainte d'être puni, c'est rechercher Sa proximité et la faveur de converser avec le Bien-aimé malgré les transgressions passé, et le Glorifier jusqu'à atteindre l intimité des cœurs. Prenez exemple sur les hommes épris du Seigneur qui sont parvenue à parler dans l'intimité des cœurs au Bien-aimé, et suivez leur chemin. Vous suerez de honte, vous claquerez des dents et vous pâlirez alors de peur devant Dieu.

 

Le takbîr

 

Lorsque votre langue prononceras « Allahu Akbar », votre cœur ne doit pas le démentir, car sinon dans votre cœur il serait quelque chose de plus grand que Dieu, et bien que vos paroles soi vrai, pour le Seigneur vous seriez un menteur comme l'étaient les hypocrites qui disaient sans en penser un mot que Mohamed était l envoyé de Dieu. Vos inclination seraient-elles plus forte que ce qui compte pour Dieu ?! obéirez vous alors moins à Dieu qu'aux tentations ?!. Elles seront devenues alors comme autant d'idoles pour vous qui en chantez la louange. Votre «Allahu Akbar » ne seras plus alors qu'une vibration émise par vos lèvres, loin du coeur, et si ce n était le pardon divin et le repentir, ainsi que la générosité et la clémence du Tres-Haut, vous auriez déjà été condamné de ce fait à la déchéance éternelle.

 

La récitation du coran

 

Il existe trois façon d'effectuer la récitation coranique (qirâ'a), La première est de l'accomplir des lèvres avec l'esprit ailleurs. Les deux autres sont de la réalisé avec le cœur présent, avec dans un cas, le cœur qui écoute les paroles prononcées comme quelqu'un un qui entend autrui, et dans l'autre, le cœur qui saisi d'abord le sens des paroles avant de les déléguer aux lèvres qui s en font l'interprète, Chez les rapproché de Dieu (muqarabun), les lèvres sont subordonné au cœur et à son discourt, dont elles sont l'interprète.

 

L'inclinaison et la prosternation

 

Au moment de les accomplir, vous devez vous rappeler la Grandeur de Dieu, implorer Le Très-Haut de ne pas vous punir et renouveler votre désir de prier conformément à la tradition de Votre Prophète. Vous vous inclinerez ensuite, le cœur emplis d'humilité, et vous vous dépasserez alors dans l'adoucissement de votre cœur, afin d'infuser de la vie à votre recueillement, devant la Gloire infinie du Seigneur. Vous vous inclinerez ainsi devant la Transcendance du Tres-Haut, et ce faisant vous vous aiderez de vos lèvres pour que votre cœur suive le même mouvement. Vous louerez le Seigneur et pour plus d emprises, vous témoignerez, en le répètent plusieurs fois intérieurement, « subhâna rabbiya-l-'azim ».Vous vous relèverez ensuite de votre inclinaison en espérant qu'Il sera magnanime avec vous et dans votre coeur, vous consoliderez ce sentiment d'espérance en disant « Sami'a l-lâhu liman hamidah » « Que Dieu entende celui qui proclame Sa louange »autrement dit que Dieu exauce celui qui Le remercie.

Vous joindrez ensuite une demande de grâces pour obtenir encore plus de merite.Vous direz à cet effet : « Rabbanâ wa laka-l-hamdu», « Loué sois-Tu,ô Toi qui es notre Seigneur ». Vous vous inclinerez ensuite pour vous prosternez, et être ainsi dans une attitude d'extrême soumission. Vous offrirez alors la partie la plus noble de votre corps, à savoir votre visage, à la plus vile des choses qui soi, la terre. Le mieux à ce sujet est de ne rien mètre sur le sol, afin que votre visage touche pleinement le sol.C'est ainsi qu'il faut faire, si vous le pouvez, car cela convient mieux au recueillement, et indique davantage l'abaissement de soi. En humiliant votre âme si bas, sachez que vous ne faites que la remettre là où elle devrait se trouver, que vous ne faites que rapporter une branche à sa racine, car vous avez été créé de terre et à la terre vous reviendrez. À ce stade renouvelez dans votre cœur la glorification de la grandeur de Dieu, et dites à maintes reprises : « Subhâna rabbiya-l-a'lâ » « Gloire et pureté à mon Seigneur, le plus Haut », car le glorifier qu'une seule fois est d'un effet trop faible par rapport au but rechercher. Si la douceur emplie alors visiblement votre cœur, soyez sûr de votre espérance en la miséricorde divine, qui accoure là où ce trouve l'humilité et l'impuissance, loin de toute vanité et de tout orgueil. Relevez ensuite votre tête en louant la grandeur de Dieu, et demander lui ce qui vous tiens à cœur, « Seigneur, pardonne moi, accorde moi ta miséricorde », ou dites tout autres invocation de votre choix. Gardez ensuite votre humilité vivante en vous prosternant une nouvelle fois.

 

S'agissant du témoignage de la profession de foi (tashahhud), vous devez préalablement vous asseoir tout en expriment silencieusement et clairement que toute les prières et toute les bonnes actions dont vous vous justifiez, en un mot, que toute vos pur œuvres pie sont dédiées à Dieu, et qu'en outre, tout appartiens à Dieu est d ailleurs le sens du mot « tahiyyât » cité lors du préambule à la profession de foi lors de la prière. Témoignez ensuite que Dieu est unique, que Muhamed est Son messager, Evoquez ensuite dans votre cœur le Prophète et sa noble personne, Soyez alors sûr que votre salut l'atteindras et qu'il vous en rendra un meilleur. Saluez ensuite tous les hommes de Dieu, et vous-même aussi, puis imaginez que le Seigneur vous rende un salut bien meilleur que le votre, à l'adresse de tous ces fidèles serviteurs.

A la fin de la prière, récitez l'invocation bien connue, dans le recueillement et l'humilité. Implorez le, suppliez-le, espérez fermement qu'Il vous exaucera, et faites bénéficier vos deux parents ainsi que les croyant de votre invocation. Lors des invocations de fin de prière, destinez celle-ci aux anges et aux personnes présentes. Remerciez Dieu de vous avoir prêtés son concour, sans lequel vous n'auriez pu accomplir cette acte d'obeissance.Pensez aussi que c est là peut être votre dernière priere.Le Prophète conseillait d'ailleurs de « prier comme si c était la derniere fois »Puis éprouvez un sentiment de crainte, de ne pas avoir accomplie la prière comme il fallait, de ne pas la voir être acceptée par Dieu, ou d'avoir commis au cour du rite une faute secrète ou manifeste qui rendrais la prière sans valeur. Cependant garder l'espoir quelle vous soit accordée, grâce à Sa Générosité et Sa Magnanimité.Yahia ibn al-Wathab ne terminai jamais sa prière sans demeuré triste à l'idée qu'elle pouvait être nulle. Abraham donnais toujours pendant un long moment l'air d'être malade une fois sa prière terminée.

 

Voilà ce qu'il y avait à dire concernent la façon de prier des humbles.ils prient constamment dans le recueillement et l'humilité. Ils observent toujours les règles du rite. Ils persévèrent dans leurs prières sans jamais y renoncer. Ils sont épris de leur Seigneur dans la limite de leur condition de serviteur. Que chaque homme fasse donc sienne cette façon de prier, en ce réjouissant de ce qu' il peut en accomplir tout en regrettant le reste, et qu'il persévère dans cette direction avec le souci de se dépasser.

La prière en l'absence du cœur est quant à elle une prière qui conduirait à la déchéance s il n'y avait pas la vaste Miséricorde divine et Sa Générosité surabondante .Implorons Dieu pour qu'Il soi Miséricordieux avec nous, et demandons Lui de nous accorder son Pardon, car nous ne pouvons rien faire sinon reconnaître que nous ne pouvons pas toujours remplir pleinement notre devoir d'obéissance à Dieu.

 

 

 

Allâhumma salli wa sallim 'alâ sayyidinâ Muhammadin wa 'ala âlihi wa sahbihi.

 

Subhânaka l-lâhumma wa bi-hamdika.Ash-hadu an lâ ilâha illâ anta, astaghfiruka wa atûbu ilayka.

Gloire, pureté et louange à toi, Ô Seigneur ! J'atteste que nulle divinité n'est digne d'être adorée en dehors de Toi, j'implore Ton pardon et je me repens à Toi

 

 

 

Namiya, ma soeur qu'Allah te récompense pour tes efforts. Puisses t'il t'apporter la baraka dans ton foyer.

Illuminer ton coeur des richesses qu'il a à t'offrir, et qu'il t'aide à devenir meilleure que tu ne l'es déjà.

Ameen


13/01/2009
1 Poster un commentaire

Le cœur, miroir de la présence

Le cheminement spirituel se réalise par le coeur.  Ce dernier est l'élément essentiel et central de l'homme.  Le Prophète SAWS a dit:

« Il est dans le corps un morceau de chair qui, s'il est sain, rend tout le corps sain, mais s'il est corrompu, corrompt tout le corps.  Il s'agit du coeur. »

Allah - Exalté soit-Il -  dit dans un verset :

{Allah n'a pas placé deux coeurs dans la poitrine de l'Homme}
[ Sourate 33 - Verset 4 ]

Un mystique commente ainsi ce verset: « La Majesté Incomparable qui t'a conféré le bienfait de l'existence n'a placé en toi qu'un seul coeur afin qu'avec lui tu n'aimes qu'Allah Seul, et que tu renonces à tout le reste et que tu ne le consacres qu'à Lui en t'abstenant de diviser ton coeur. »

 

A/ Le cheminement spirituel du coeur:

 

Pour cheminer vers son Seigneur, le coeur doit purifier son but par la sincérité et purifier sa recherche par la véracité de l'effort , car Allah, comme l'a dit Son Messager est pur et n'accepte que ce qui est pur.  

D'où l'importance, au début du cheminement surtout, d'extirper du coeur tout amour d'autre que Lui.  La pureté de l'intention, à ce moment-là, est une condition sine qua non.

L'âme, toute âme, est aspirante à la connaissance d'Allah.  Au plus secret d'elle-même, elle est consciente de cette recherche et de ce désir de retour :

 { Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d'Adam et les fit témoigner sur eux mêmes : "Ne suis-je pas votre Seigneur" - Ils répondirent : "Mais si, nous en témoignons" ; afin que vous ne disiez point au Jour de la Résurrection : "Vraiment, nous n'y avons pas fais attention."} [Sourate7- Verset 172 ]

L'homme dans sa nature première et originelle est profondément croyant de par ce pacte qu'il a noué avec son Créateur dans le monde invisible des âmes.  Le souvenir de cette rencontre est à jamais gravé dans chaque âme humaine.  C'est ce qu'explicite le Prophète SAWS dans le hadîth suivant:

« Chaque nouveau-né vient au monde avec une nature pure, mais ce sont ses parents qui font de lui un juif, un chrétien ou un zoroastrien*. »

*Le zoroastrisme, aussi appelé mazdéisme, est une religion monothéiste apparue sous l’Iran préislamique.

 

a/Les barrières qui stoppent ce cheminement:

Cette « nature pure » (fitra) est une prédisposition innée, chez chaque être humain, à connaître et à attester l'Unicité d'Allah.  Mais, par l'influence néfaste, le coeur peut être dévié de son orientation originelle :

 

{ Malheur, ce jour-là, aux négateurs, qui démentent le Jour de la Rétribution.  Or, ne le dément que tout transgresseur, pécheur qui, lorsque Nos versets lui sont récités, dit : "(Ce sont) des contes d'anciens!" Pas du tout, mais ce qu'ils ont accompli (comme péchés) couvre leurs coeurs.  En vérité, ce jour-là, un voile les empêchera de voir leur Seigneur. }  [ Sourate 83 - Versets 10 à 15 ]

Ainsi les péchés voilent le coeur dans son cheminement du retour. À l'origine, l'âme était encore dans sa nature première pure, elle pouvait recevoir la parole et « percevoir » le Majestueux.  La purification du coeur et donc la transparence de l'âme aura pour but ultime de permettre à l'homme de « revenir à cet état », et de retrouver en lui-même la trace de cette rencontre sublime.

 

b/Comment les combrattre?:

Le mystère de la vie humaine, comme l'a dit un mystique, consiste en cette tension entre le désir du « retour » et l'impossibilité de le faire sans connaissance véritable d'Allah. Comme le dit El Ghazâlî    :

« Chaque âme, malgré les différences individuelles, est prédisposée à connaître la "Réalité" (al-haqq).  C'est pour cela que l'âme se distingue des autres substances du monde, car elle est le lieu de la science des choses divines. »

A chacun de mettre en éveil ses sens, sa raison pour découvrir les oeuvres d'Allah et Allah lui même.

Ainsi, l'itinéraire spirituel présuppose-t-il, tout d'abord, que le coeur soit en perpétuelle purification, car plus le coeur se vide des traces de ce bas-monde, plus son miroir devient transparent, au point qu'il renvoie du profond de l'âme le souvenir de la Présence d'Allah.  

En effet, Allah a donné à Son livre le nom de dhikr, qui veut dire le rappel.     

Ainsi, la prière, le jeûne, la zakât, le pèlerinage et d'autres actes surérogatoires tels que l'évocation et le rappel du Nom d'Allah (dhikr), la demande (du'â), la méditation (tafakkur) etc., ainsi que tous les actes relevant des enseignements de l'islam sont des échelles vers la perfection recherchée, la transparence du coeur, et une purification qui mène à la vraie Vie :

 

{ Ô vous qui croyez!  Répondez à Allah et au Messager lorsqu'Il vous appelle à ce qui vous donne la (vraie) vie, et sachez qu'Allah s'interpose entre l'Homme et son coeur, et que c'est vers Lui que vous serez rassemblés. } [ Sourate 8 - verset 24 ]

 Ibn 'Atâllah Iskandarî disait dans ses Sagesses

« Comment un coeur peut-il s'illuminer, alors que son miroir est imprégné par les formes illusoires de ce monde.  Ou comment peut-il partir vers Allah alors qu'il est enchaîné par ses désirs ou comment peut-il espérer entrer dans la Proximité d'Allah sans se purifier de la souillure de l'oubli et comment espère-t-il comprendre la subtilité des secrets (spirituels) alors qu'il ne s'est pas repenti de ses fautes. »

    

Mais l'outil est rouillé par les péchés et par l'influence extérieure, et ne peut retourner à sa nature première pure pour percevoir la lumière que par une prise de conscience qui le remet sur le chemin du retour.

 

B/ L'Importance de connaître son coeur: 

Celui qui le connaît, se connaît bien lui-même et celui qui se connaît lui-même connaîtra son Seigneur.  Sinon, Allah s'interpose entre l'homme et son coeur, c'est la perdition:

{ [...] Et sachez qu'Allah s'interpose entre l'Homme et son coeur [... ] }
[ Sourate 8 - Verset  24 ]

 

a/ Quels sont les symptomes d'un coeur malade?

On ne réagi plus aux blessures de la désobéissance et l'on ne ressent plus l'effet dévastateur de l'ignorance de la vérité et de l'adhésion aux vaines croyances.

Les causes de ce mal sont :

les séductions (fitna) de ce bas-monde qui assaillent les coeurs et constituent les causes de leurs maladies.  

Les désirs de concupiscence (shahawât) et dans le doute (shakk).  Les premiers impliquent la corruption du dessein (al-'azm) et de la volonté (irâda) à cheminer, les seconds impliquent la corruption de la connaissance et de la croyance.

En effet, le Prophète SAWS a dit :

« Les séductions assaillent les coeurs une tache noire s'inscrit sur chaque coeur qui se laisse tenter par ces tentations, et une tache blanche s'inscrit sur chaque coeur qui les rejette ; jusqu'à ce que le coeur continuellement séduit devienne noirci et enflé comme une cruche usée qui ne reconnaît aucun bien et ne rejette aucun mal, et que le coeur résistant à la tentation devienne si blanc qu'aucune séduction n'atteindra préjudiciablement tant que les cieux et la terre perdurent. » [ Rapporté par Muslim.]

 

b/ Comment guérir un coeur malade?

Purifier le coeur de tout péché intérieur comme la jalousie (al-hasad), la haine (al-hiqd), l'orgueil (al-kibr), l'ostentation (riyâ) et, surtout, l'amour de ce bas-monde (hubbu-d-dunyâ) éphémère et illusoire.  Et pour faciliter cette tâche, il faut d'abord, purifier les membres et les sens des péchés extérieurs qui laissent un impact néfaste sur le coeur.

Selon Ibn al-Mubârak :

« Les péchés tuent les coeurs, les mauvaises accoutumances n'engendrent qu'humiliation (le Jour de Jugement), l'abandon des péchés est la vie des coeurs et le bien pour toi est de désobéir à ton ego (nafs). »

Ka'b al-Ahbâr a dit:

«Je suis entré chez  Aisha  - Qu'Allah soit satisfait d'elle - et j'ai dit :

"les yeux de l'homme sont son guide; ses oreilles, des indicateurs ; sa langue est un interprète ; ses mains sont des ailes ; ses jambes sont un facteur (qui le transporte) et son coeur est le roi.  Si le roi est juste, ses soldats le sont aussi"

Aïsha a reprit : "C'est exactement comme cela que j'ai entendu parler le Prophète »

    

Si le coeur se soumet à l'ego:

Le Diable (shaytân) lui embellit les désirs et les plaisirs et lui présente les séductions de ce bas-monde jusqu'à ce que l'ego ordonne aux soldats d'assouvir ses penchants.

Mais si le coeur a la crainte d'Allah:

Il se rappelle que son but sur terre est ce mandat de retour, il commence à rechercher la connaissance en se débarrassant de tout ce qui peut perturber la transparence de l'âme.

 C'est le sens du hadîth qui dit:

« Si les Diables ne voilaient pas (par les tentations égarantes) les coeurs des enfants d'Adam, ces derniers auraient vu le Royaume des cieux. » [ Rapporté par Ahmad.]

 

Conclusion:

Dans ce combat, rien ne vaut l'aide et la grâce d'Allah.  

C'est Lui Seul qui a créé les coeurs et Lui Seul sait comment les préserver de leurs ennemis.  Donc, attache-toi à Lui et implore Son aide et Sa Miséricorde, et ne sois pas tel que celui qui cherche à ce que le Roi lui fasse grâce et le rapproche alors qu'il fait tout pour qu'il le refuse et l'éloigne :

 

{ Nous n'avons envoyé, avant toi, ni messager ni prophète qui n'ait récité (ce qui lui a été révélé) sans que le Diable n'ait essayé d'intervenir (pour semer le doute dans le coeur des gens au sujet) de Sa récitation.  Allah abroge ce que le Diable suggère et Allah renforce Ses versets.  Allah est Omniscient et Sage.  Afin de faire de ce qu'insuffle le Diable une tentation pour ceux qui ont une maladie au coeur et ceux qui ont le coeur dur.  Les injustes sont certes dans un schisme profond.  Et afin que ceux à qui le savoir a été donné sachent que (le Coran) est, en effet, la Vérité venant de ton Seigneur, qu'ils y croient alors, et que leurs coeurs s'y soumettent en toute humilité.  Allah guide, certes, vers le droit chemin ceux qui croient. } [ Sourate 22 - Versets 52 à 54 ]

 Dans ce verset, Allah - Exalté soit-Il -  décrit 3 sortes de coeurs :

Un coeur malade (qalb marîdh) : c'est un coeur alimenté tantôt par la foi et tantôt par la concupiscence.

Un coeur dur (qalb qâsî) : c'est un coeur mort spirituellement.  Dans cette catégorie, on peut discerner: le coeur de l'hypocrite (munâfiq).  C'est un coeur qui sait mais refuse la vérité.  Dans le Coran, Allah nous dit:

 { Qu'avez-vous à vous diviser en deux factions au sujet des hypocrites, alors qu'Allah les a refoulés (dans leur infidélité) pour ce qu'ils ont acquis (en actes) ? Voulez-vous guider ceux qu'Allah a égarés ?  Et quiconqu'Allah égare, tu ne lui trouveras pas de chemin (pour le ramener).  [ Sourate 4 - Verset 88 ]

Le coeur du mécréant qui ne croit pas : c'est un coeur voilé et couvert qu'Allah détourne de Sa parole:

{ Et quand tu lis le Coran, Nous plaçons entre toi et ceux qui ne croient pas en l'au-delà, un voile invisible.  Nous avons mis des voiles sur leurs coeurs, de sorte qu'ils ne le comprennent pas, et dans leurs oreilles une lourdeur.  Et quand, dans le Coran, tu évoques ton Seigneur l'Unique, ils tournent le dos par répulsion. } [Sourate 17 - Versets 45 /46 ]

Un coeur soumis à la parole d'Allah en toute humilité (qalb mukhbit) - c'est un coeur vivant.  Il est le seul à avoir la garantie d'être guidé vers le droit chemin.

 

Halaqa du 4 décembre 2009, Barak Allah ou fikoum mes soeurs, Karima, Sounia, Sabrina, Wafa et myriam.

Qu'Allah vous récompense pour vos efforts.Ameen


06/01/2009
2 Poster un commentaire

Est-il permis de souhaiter à ses amis non-musulmans de passer une joyeuse fête ?

Voici deux avis différents...

  • Après avoir cité des avis disant qu'il était autorisé à un musulman de féliciter ceux qui ne sont pas musulmans à propos des choses de la vie comme une naissance, un mariage, etc., et de leur souhaiter bonne santé, prospérité, etc., Ibn ul-Qayyim écrit en susbtance : "Ce qui précède concerne le fait de les féliciter à propos de choses communes aux humains. En revanche, les féliciter à propos des symboles de leur religion est interdit à l'unanimité. Par exemple les féliciter pour leurs fêtes ou leur jeûne, et leur dire alors : "Joyeuse fête !" etc. Si celui qui dit ceci ne tombe pas lui-même dans le kufr, il commet au moins un interdit. C'est comme si on félicitait ce non musulman pour sa prosternation devant la croix" (Ahkâm ahl-idh-dhimma, pp. 205-206). Cet avis de Ibn ul-Qayyim se fonde sur le fait que le musulman considère que la liberté de conscience et de religion est un fait reconnu par l'islam lui-même, qui fait qu'il doit respecter les autres religions que l'islam, mais qu'en son âme et conscience, il ne peut féliciter le fait qu'un homme se prosterne devant autre que Dieu. Il doit respecter cet homme en tant qu'homme. Il doit respecter le fait que cet homme ait choisi une autre religion que l'islam. Mais il ne peut le féliciter pour tout ce qu'il fait. Il y a ainsi une différence entre le fait de respecter les croyances et les pratiques religieuses d'autrui et le fait de féliciter autrui pour ces croyances et pratiques.
  • Al-Qardhâwî, pour sa part, a un avis nuancé par rapport à celui de Ibn ul-Qayyim. Il écrit en substance : "Je sais que certains savants, comme Ibn Taymiyya dans son livre Iqtidhâ us-sirât al-mustaqîmi mukhâlafata as'hâb il-jahîm, ont été sévères à propos des fêtes des non-musulmans. Je suis moi aussi d'avis qu'un musulman ne doit pas célébrer une fête religieuse non-musulmane. Certains musulmans se sont mis à fêter Noël comme ils fêtent la Eid ul-fitr et la Eid ul-adh'hâ. (…) Or nous musulmans célébrons nos fêtes religieuses et eux célèbrent les leurs" (Fatâwâ mu'âssira tome 3 pp. 672-673). En effet, le Prophète a dit des différentes religions qu'elles avaient chacune "leurs jours de fête" et que les musulmans avaient les leurs (rapporté par Al-Bukhârî, n° 909, Muslim, n° 892, etc.). Les habitants de Yathrib (Médine) avaient, lorsqu'ils étaient encore idolâtres avant la venue de l'islam, deux jours de fête, et les voyant continuer à les célébrer après leur conversion à l'islam, le Prophète leur dit que Dieu leur avait donné en place et lieu les fêtes de la Eid ul-fitr et de la Eid ul-adh'hâ (rapporté par Abû Dâoûd, n° 1134, an-Nassaï, n° 1556). Les jours qui suivent la Eid ul-adh'hâ sont aussi des jours de fête (peut-être d'importance secondaire car dépendant de la Eid ul-adh'hâ), comme cela ressort du Hadîth rapporté par Muslim (n° 1141) et d'autres. Un autre Hadîth montre quant à lui que aussi bien le jour qui précède la Eid ul-adh'hâ, que le jour de la Eid ul-adh'hâ et les jours qui suivent la Eid ul-adh'hâ sont des jours de fête pour les musulmans (rapporté par at-Tirmidhî, n° 773, Abû Dâoûd, n° 2419, etc.)
    Al-Qardhâwî poursuit : "Mais je ne vois pas de mal à ce que un musulman souhaite une bonne fête à un non musulman lorsque ces deux personnes sont parentes, voisines ou collègues : ce sont des cas où les relations humaines nécessitent cela." Et il souligne : "Leur souhaiter bonne fête ne revient pas à reconnaître vrai ce qu'ils font, ni à être d'accord avec leurs croyances ou leurs pratiques religieuses. Il ne s'agit que de paroles de courtoisie, relevant de bonnes relations humaines" (Fatâwâ mu'âssira tome 3 pp. 672-673). Ce savant garde lui aussi comme principe qu'il y a une différence entre le fait de respecter les croyances et les pratiques religieuses d'autrui (ce qui est nécessaire en islam) et le fait de féliciter autrui pour ces croyances et pratiques (ce que le musulman doit impérativement éviter). Il est cependant d'avis que ce principe n'est pas présent dans le cas qui nous intéresse ici. Et plutôt qu'une simple divergence de vues par rapport à l'avis de Ibn ul-Qayyim en la matière, al-Qardhâwî opte davantage pour le fait qu'il s'agirait d'une divergence d'avis liée à un changement de contexte
    . En effet, al-Qardhâwî explique son avis en disant que sur plusieurs points, la situation a changé par rapport à l'époque de Ibn Taymiyya et Ibn ul-Qayyim. Il cite notamment ce point-ci : aujourd'hui, pour une grande partie des occidentaux, Noël n'est plus vécu comme un phénomène religieux mais comme un phénomène traditionnel à l'occasion duquel ils se réunissent, se font des cadeaux et prennent ensemble un repas (fin de citation). Chacun connaît ainsi plein de gens qui sont agnostiques, voire même athées, et qui pourtant fêtent Noël assidûment. La célébration de Noël consiste pour eux à se réunir en famille, à prendre un repas et à se faire des cadeaux.
    Bref, selon al-Qardhâwî, d'une part, en regard pour l'origine religieuse de Noël et pour le fait que cette connotation religieuse n'a pas complètement disparu des esprits, un musulman ne doit pas célébrer ce genre de festivités religieuses. D'autre part, cependant, en regard pour le fait que tout le monde ne fête pas Noël dans ce sens, il est permis en cas de nécessité de souhaiter à ses voisins, ses collègues et ses amis non musulmans de "bonnes fêtes de fin d'année". Cette permission, souligne al-Qardhâwî, se révèle particulièrement utile en tant que réciproque vis-à-vis des non musulmans qui nous souhaitent une "bonne fête" lors des Eids.
    Al-Qardhâwî précise que tout ceci concerne les fêtes à connotation religieuse. Par contre, et ce toujours selon lui, il est permis de participer aux célébrations liées à l'indépendance du pays où l'on vit, à sa libération de l'occupation, du moment que l'on reste lors de ces célébrations dans le cadre de ce qui éthiquement permis en islam (cf. Fatâwâ mu'âssira tome 3 pp. 672-673).

    Notez que je me suis contenté de citer les deux avis ainsi que leurs argumentations.

    Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

  • 22/12/2008
    0 Poster un commentaire